Quand l'altruisme devient une force collective
- David TONNAIRE
- Sep 29
- 1 min read

Une étude passionnante de l'École Polytechnique met en évidence qu'une minorité d'altruistes peut transformer le comportement d'un système entier.
Jerome Garnier-Brun, Ruben Zakine et Michael Benzaquen ont modélisé des interactions entre agents "égoïstes" et "altruistes". Leur découverte ? Des individus qui gardent constamment un comportement altruiste, même en faible proportion, ont un impact beaucoup plus fort sur le système qu'un comportement aléatoire.
En management, c'est une vérité fondamentale
Quelques individus qui choisissent de coopérer de façon constante suffisent à faire évoluer la dynamique d'une équipe.
Pour un dirigeant, cela interroge directement sa posture
Être à la tête d'une organisation, ce n'est pas seulement donner la direction, c'est aussi incarner cette capacité à sortir du JE pour faire grandir le NOUS.
Le leader altruiste n'est pas naïf ni idéaliste :
il sait que sa posture influence bien au-delà de ses décisions
il comprend que la coopération crée de la performance durable
il incarne une forme de justesse collective, supérieure à la somme des individualités
L'enjeu stratégique
Finalement, l'enjeu n'est pas de savoir si l'altruisme "paie", mais de comprendre qu'il fluidifie les dynamiques sociales et devient un levier stratégique pour transformer les organisations.
Et si le véritable pouvoir du dirigeant résidait dans sa capacité à mettre l'altruisme au cœur de son leadership ?
Et si l'altruisme était la compétence la plus stratégique pour les managers de demain ?








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